Le marché immobilier face à la situation mondiale - 21/04/2022

Après deux années de crise sanitaire particulièrement éprouvantes autant pour le moral des acquéreurs que pour le contexte économique, et au commencement de la guerre en Ukraine, particulièrement anxiogène, le marché de l’immobilier risque d’être malmené.

La hausse importante des énergieset l’inflation générale participent au phénomène, tout comme l’augmentation prévisible des coûts de la construction due à l’entrée en vigueur de la RE 2020, de l’ordre de 7 à 10 %. On assiste depuis peu à une très légère mais certaine augmentation des taux d’emprunt, ce qui pourrait freiner encore un peu plus le dynamisme du marché immobilier ces prochains mois.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour mesurer l’impact du conflit russo-ukrainiensur lemarché immobilierfrançais, on peut toutefois affirmer que l’inflation des prix des matériaux, la hausse des taux et le moral des ménages devraient faire de l’année 2022 une moins bonne année que 2021, année exceptionnelle en termes de transactions immobilières. Le record de 1.178.000 transactions dans l’ancien a été enregistré par le notariat en 2021, année exceptionnelle également dans le domaine de la constructionqui enregistre 139.600 ventes.

En ce qui concerne le neuf, les fédérations des promoteurs immobiliers enregistrent un léger recul avec 116.700 réservations, recul dû à la baisse de la demande des permis de construire et donc à la baisse du nombre d’offres.